11 nov. 2016

Périto Moreno


Le vendredi 28 novembre, nous faisons une petite pause déjeuner dans une panaderia de la ville d'El Calafate (une boulangerie). Nous prenons du pain, des sandwiches et profitons du wifi pour envoyer quelque messages. Nous y rencontrons Marie et Max, 2 voyageurs français en sac à dos, super sympas. Il nous donnent l'adresse du "lago roca", un lieu apparemment très joli. Après avoir terminé nos petites affaires nous y allons et les retrouvons. Nous partageons un repas et de belles histoires.
La vaisselle ...(avec Marie)
 Le lendemain le ciel était gris, nous décidons de rester. Céleste et moi repérons de nombreux arbres à notre hauteur et nous amusons à les escalader, c'était un peu instable mais rigolo. Marie nous a donné un roman, je le lis avec plaisir, nichée sur une grosse branche.



 Le lendemain, départ pour le Périto Moreno, nous emmenons Marie et Max sur la piste qui nous sépare de ce lieu magique. Nous nous arrêtons dans un petit parking et voyons les Courtiseurs, youpi !!!

 Nos deux amis nous quittent et font du stop pour arriver tôt au Périto. Nous continuons notre route jusqu'à un grand parking et descendons sur des passerelles, nous prenons le premier circuit. Il y avait plein d'autres chemins pour le voir sous différents angles.



Nous restons bouche-bée ! Un immense morceau de glace s'est formé sur la pente de la montagne et semble avancer vers l'eau en contrebas.
Des pointes se sont formées et des failles d'un bleu très joli mais indescriptible parcourent le glacier. Régulièrement nous apercevons de petits morceaux de glace tomber du glacier. Nous réussissons à filmer la chute de 2 gros morceaux.





Malgré la pluie, le vent glacial et les nuages gris, nous restons plus d'une demie heure sur la même plateforme a contempler ce paysage si unique. Nous avions tellement froid que nous décidons, malgré tout, de retourner au camion prendre un chocolat chaud. Nous nous habillons plus chaudement et mettons chacun un bonnet. Les Courtiseurs nous rejoignent et nous y retournons tous ensemble. Au bout d'un moment (les enfants), nous décidons de faire une course mais rapidement, Céleste se prend le pied dans un petit trou et tombe. Elle s'est bien écorchée le genou mais elle sourit toujours et une croûte est en train de se reformer (ouf!!!).






( non, ce n'est pas du ketchup)

Petite description d'un glacier:

Le "cœur" du glacier est constitué par la "zone d'accumulation". C'est là que la neige tombe, se comprime et se transforme en glace. Sous l'effet du poids, le glacier glisse sur la pente de la montagne. Au cours du glissement, la glace commence à fondre et se mélange avec de la terre et des pierres. Ils se forme ainsi une sorte de lubrifiant naturel qui permet au glacier de continuer son avancée. Les déplacements provoquent des fissures, des crevasses et des déformations dans la glace.
À l'opposé de la zone d'accumulation, "la zone d'ablation" désigne le lieu où la glace fond. Si la neige tombe davantage dans la zone d'accumulation et qu'elle ne fond pas dans la zone d'ablation, le glacier avance. Dans le cas contraire, il recule.
Le Périto Moreno est l'un des seuls glaciers au monde à ne pas souffrir du réchauffement climatique. Il avance de 2m environ par jour (mais se casse aussi tous les jours à peu près au même niveau).

D'où la couleur bleue des glaciers vient-elle ?

Lorsque la glace n'est pas compactée, il se forme des bulles d'air dans lesquelles s'infiltrent les rayons solaires de grande longueur d'onde de la lumière blanche. C'est pourquoi ces zones nous paraissent blanches. Lorsque la glace est comprimée, sous l'effet de son poids, seule la lumière bleue, de courte longueur d'onde, peut s'infiltrer. Plus la glace est compacte, plus le chemin de la lumière est long, et plus la glace paraît bleue. 

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